Le travail théâtral d’Anne Orsini et Micheline Zederman saisit les thématiques de la peinture, de l’histoire des arts et de l’écume des jours… pour revisiter en scène les émotions esthétiques.
Leur démarche met en avant un point de vue sous-estimé – transgressif – celui des amateurs anonymes : on découvre alors une histoire « vagabonde » de l’art, mais bien vivante et singulière, issue de la ferveur populaire et des écritures poétiques.
- « J’ai vu un tableau rouge et c’était moi » (spectacle à une voix, durée 1 heure) : une évocation orale de la trajectoire picturale de Nicolas de Staël jusqu’à son tableau rouge final (« Le Concert », 1955) sans support visuel, avec le choix d’une vision subjective pour mieux faire ressentir toute la palette des émotions exprimées dans la langue d’aujourd’hui.
- « L’Enceinte de Michaël Glück » (spectacle à une voix, 1h) : le poète revient sur un fait divers de 1944, survenu en Toscane, pour donner corps et mots à ses propres émotions devant la fresque de Piero della Francesca – « La Madonna del Parto » (Vierge enceinte, 1459). Un questionnement sur la relation de chacun à l’oeuvre d’art.
- « Vu de ma chaise : journal d’une gardienne de musée » (lecture à deux voix et plus, 1h) : cent jours sur une chaise… Gardienne au fameux musée d’art moderne et contemporain « Epicentre », Lésie tient son journal de bord. En compagnie de Dubuffet, de Barthes, de Niki de Saint-Phalle, de son cher Nicolas de Staël, de bien d’autres artistes et de poètes, elle veille, surveille…
Créés dans la Compagnie « 28h30 », les deux spectacles et la lecture sont mis en scène par Micheline Zederman et interprétés par Anne Orsini. Ils tournent encore – sur demande – dans les galeries, ateliers et musées, ainsi que chez des particuliers. Ils s’adaptent aux lieux et aux conditions d’accueil.