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Reprise en main
La personne endeuillée participe à sa propre réorganisation intérieure ; remise en mouvement dans les jeux de l’art-thérapie, elle lutte plus activement contre l’inertie et la dépression latente.
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Détente
L’actualisation des émotions du deuil, rendues supportables grâce aux filtres des poèmes et aux exercices de théâtre, libère du trop-plein de la souffrance ; elle procure une détente, un mieux-être corporel et psychique.
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Acquisitions
Peu à peu, les repères structurants du langage poétique parviennent à stopper le ressassement et à nommer l’innommable. L’appropriation des poèmes revalorise l’image de soi en berne et renforce l’identité défaillante. Jouer avec le dire poétique contribue à faire émerger un « je » allégé. Le jeu théâtral raccorde celui ou celle qui joue à la dimension créative du plaisir.
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Sens
L’art prend sa place dans la quête d’un sens à donner à la perte, dans le maintien ou la reconstruction du lien, ainsi que dans le consentement à devenir autre (deuil du soi ancien).
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Continuité
L’accès à la détente, la quête de sens et le réveil de la créativité concourent à rendre perceptible la présence d’un sentiment de continuité à vivre, aimable pour chacun.
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Réadaptation
L’art et le jeu en thérapie mènent le deuil ailleurs ou à côté : de la sorte, s’effectue plus souplement le réajustement progressif de la personne endeuillée à son environnement social.
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Prévention
La prise en charge (individuelle ou collective) de l’art-thérapie, en accompagnant le travail de séparation, prévient le risque de dérive vers un deuil compliqué ou pathologique.